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Dans la culture Cherokee, les femmes n’étaient pas des figures secondaires ou invisibles. Elles étaient les piliers, les gardiennes, les décideuses. Leur place dans la société n’était pas simplement un rôle, mais une responsabilité sacrée. Elles détenaient une égalité intrinsèque avec les hommes, un équilibre naturel qui transcendait les concepts de domination ou de soumission. Être une femme Cherokee, c’était incarner la force, la sagesse et la continuité.
Les femmes pouvaient devenir War Women, des guerrières respectées, choisies pour leur bravoure et leur intelligence stratégique. Elles participaient aux conseils, aux décisions tribales, et leur voix portait autant de poids que celle des hommes. Leur influence était telle que certains observateurs extérieurs, incapables de comprendre cette harmonie, la qualifiaient de "gouvernement en jupons", une remarque empreinte de mépris qui soulignait pourtant leur pouvoir et leur autonomie.
"Dans la société Cherokee, les femmes ne prenaient pas de place : elles étaient la base sur laquelle tout reposait."-Corinne De Leenheer
Chez les Cherokee, le lien familial était matrilinéaire. L’héritage, l’identité, et la transmission des savoirs passaient par la mère. Les enfants grandissaient dans la maison de leur mère, entourés par les femmes de leur clan, et les oncles maternels jouaient un rôle central dans l’éducation des garçons, leur enseignant à chasser, à pêcher, et à comprendre leurs responsabilités envers la tribu.
Cette organisation n’était pas une simple structure sociale : c’était une philosophie, une manière de comprendre que les femmes étaient les gardiennes de la vie, de la mémoire et de l’avenir. Elles détenaient les clés des lignées et des traditions, tissant les fils de l’histoire collective.
Les femmes Cherokee étaient des maîtresses dans l’art de la polyvalence. Elles cultivaient les champs, prenaient soin des enfants, cuisinaient, tannaient les peaux, et tissaient des paniers, tout en maintenant les histoires vivantes et en transmettant leur savoir. Ces responsabilités n’étaient pas perçues comme des tâches subalternes, mais comme des éléments essentiels au bon fonctionnement de la communauté.
Elles possédaient également leurs maisons et leurs biens, un symbole concret de leur indépendance. Et lorsqu’un mariage arrivait à sa fin, la procédure était simple : les biens de l’homme étaient déposés à l’extérieur de la maison. Une manière directe et respectueuse de signifier la fin d’une union, tout en préservant l’équilibre.
"Le pouvoir des femmes Cherokee n’était pas imposé : il était intégré, naturel, et central à leur mode de vie."-Corinne De Leenheer
Les filles Cherokee apprenaient en observant, en écoutant, et en participant. Elles grandissaient dans un environnement riche de contes, de danses, et de connaissances ancestrales. Ces histoires et traditions, transmises de génération en génération, étaient des trésors vivants qui reliaient les jeunes femmes à leurs racines et à leur rôle dans le futur de la tribu.
La société Cherokee nous enseigne l’importance de reconnaître et de respecter la puissance des femmes dans toutes leurs dimensions : physiques, émotionnelles, et spirituelles. Leur équilibre avec les hommes, leur autonomie, et leur rôle central dans la communauté sont une source d’inspiration. Dans un monde moderne qui cherche encore à réparer les déséquilibres, ces valeurs matrilinéaires sont un rappel précieux : une société prospère est celle qui honore l’égalité et célèbre les contributions de chacun.
Corinne De Leenheer
Si ces valeurs étaient celles de toutes nos cultures sur terre les conflits quels s'ils soient ne seraient plus possible et chaque enfant mangerait à sa fin !
Chaque humain présent et vivant étant une âme venant de la source, j'ai ce sentiment que cela serait la voie vers laquelle il serait juste intéressant de réfléchir